Thème : LE DON DE LA VIE

Livre d'Ezechiel (47, 1... 12) « La vie apparaît en tout lieu »

Au cours d'une vision reçue du Seigneur, l'homme qui me guidait me fit revenir à l'entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l'eau jaillissait en direction de l'orient, puisque la façade du Temple était du coté de l'orient.

L'eau descendait du coté droit de la façade du temple, et passait au sud de l'autel. L'homme me fit sortir par la porte du nord, et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore, l'eau coulait du coté droit. L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins.

Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve infranchissable. Alors, il me dit : " As-tu vu, fils d'homme ? "

Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent. Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque coté, des arbres en grand nombre. Il me dit : "Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tous lieux où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tous lieux où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.

Evangile selon saint Marc (1, 9-11) « C'est toi mon fils bien-aimé »

Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l'eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel, une voix se fit entendre : " C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour. "

Evangile selon saint Jean (3, 1-8) « Naître de l'eau et de l'Esprit »

Il y avait un pharisien nommé Nicodème ; c'était un notable parmi les juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : " Rabbi, nous le savons bien, c'est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n'est pas avec lui. " Jésus lui répondit : " Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de renaître, ne peut voir le règne de Dieu. " Nicodème lui répliqua : " Comment est-il possible de naître quand on est déjà vieux ? Est-ce qu'on peut rentrer dans le sein de sa mère pour renaître une seconde fois ? " Jésus lui répondit : " Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n'est que chair ; ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t'ai dit qu'il vous faut renaître. Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l'Esprit. "

Thème : L'ILLUMINATION

Première lettre de saint Pierre (2, 4... 10) « Aujourd'hui, Dieu vous a montré son amour »

Frères, approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée, mais que Dieu a choisie parce qu'il en connaît la valeur. Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel, et vous serez le sacerdoce saint, présentant les offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus. Oui, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ; vous êtes donc chargés d'annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. Car autrefois vous n'étiez pas son peuple, mais aujourd'hui vous êtes le peuple de Dieu. Vous étiez privés d'amour, mais aujourd'hui Dieu vous a montré son amour.

Evangile selon saint Jean (9, 1-7) « Je suis la lumière du monde »

En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent : " Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché ou bien ses parents ? " Jésus répondit : " Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. " Cela dit, il cracha sur le sol et avec sa salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et lui dit : " Va te laver à la piscine de Siloé ", (ce nom signifie " envoyé "). L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.

Thème : LA FRATERNITE

Lettre de saint Paul aux Romains (8, 28-32) « L'aîné d'une multitude de frères »

Frères, nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux qu'il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l'image de son fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères. Ceux qu'il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu'il a justifiés, il leur a donné sa gloire. Il n'y a rien à dire de plus. Si Dieu est pour nous, Qui sera contre nous ? Il n'a pas refusé son propre Fils, il l'a livré pour nous tous : comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ?

Première lettre de saint Paul aux Corinthiens (12, 12-13) « L'unique Esprit »

Frères, prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ : tous, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.

Lettre de saint Paul aux Galates (3, 26-38) « Vous avez revêtu le Christ »

Frères, en Jésus-Christ, vous êtes tous fils de Dieu par la foi. En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ, il n'y a plus ni juif ni païen, il n'y a plus ni esclave ni homme libre, il n'y a plus l'homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu'un dans le Christ Jésus.

Lettre de saint Paul aux Ephèsiens (4, 1-6) « Un seul baptême »

Frères, je vous encourage à suivre fidèlement l'appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience ; supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de garder l'unité de l'Esprit, par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même, il n'y a qu'un seul Corps et qu'un seul Esprit. Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, pour tous.

Evangile selon saint Matthieu (28, 18-20) « Je suis avec vous tous les jours »

Jésus ressuscité adressa ces paroles aux apôtres : « Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »

Thème : L’AMOUR DE DIEU

Evangile selon saint Matthieu (22, 35-40) « Voici le grand, le premier commandement »

Un docteur de la loi posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? « Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voici le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Ecriture - dans la Loi et les prophètes - dépend de ces deux commandements. »

Evangile selon saint Marc (10, 13-16) " Il les bénissait... "

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartaient vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant, n'y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Evangile selon saint Marc (12, 28-34) " Tu n'es pas loin du royaume de Dieu "

Un scribe s'avança vers Jésus et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Ecoute, Israël ! Le Seigneur Notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandements plus grands que ceux-là. Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'unique, et qu'il n'y en a pas d'autres que lui. L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. " Jésus voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. »

Evangile selon saint Jean (15, 1-11) « Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit »

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà, vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : " Demeurez en moi comme moi en vous. « De même que le sarment ne peut porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. Comme le Père m'a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour ; comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père et je demeure en son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. »

Thème : LA PURIFICATION

Livre d'Ezechiel (36, 24-28) " Je mettrai en vous mon Esprit "

Parole du Seigneur Dieu : « J'irai vous prendre dans toutes les nations ; je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai sur votre terre. Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles je vous purifierai. Je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J'enlèverai votre coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors que vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles. Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu.

DIVERS

Texte « Le Christ est nôtre » de Saint Jean Chrysostome, évêque de Constantinople, 4ème siècle, Huit catéchèses baptismales

« Dans les combats olympiques, l'arbitre se tient au milieu des deux adversaires, sans favoriser ni l'un l'autre : il attend l'issue.. Dans le combat qui nous oppose au diable, le Christ ne se teint pas dans l'entre-deux, il est tout entier nôtre. Quand nous sommes entrés en lice, il nous a oints, tandis qu'il a enchaîné l'autre pour le paralyser dans ses assauts »

Prière pour la Paix

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.

Là où est l’offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l’union.

Là où est l’erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant

A être consolé qu’à consoler,

A être compris qu’à comprendre,

A être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,

c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,

c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,

c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie.

Amen.

« Un sourire » de Gandhi

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup ; il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu’un instant mais son souvenir est parfois éternel. Personne n’est assez riche pour s’en passer, personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter. Il crée le bonheur au foyer, il est le signe sensible de l’amitié. Un sourire donne du repos à l’être fatigué, rend du courage au découragé. Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne. Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyez généreux et donnez-lui le vôtre, car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.

Evangile selon Saint Matthieu (22, 35-40) « Voici le grand, le premier commandement »

Un docteur de la loi posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve : " Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? " Jésus lui répondit : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voici le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Ecriture - dans la Loi et les prophètes - dépend de ces deux commandements. "

Evangile selon Saint Marc (12, 28-34) « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu »

Un scribe s'avança vers Jésus et lui demanda : " Quel est le premier de tous les commandements ? " Jésus lui fit cette réponse : " Voici le premier : Ecoute, Israël ! Le Seigneur Notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandements plus grands que ceux-là. Le scribe reprit : " Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'unique, et qu'il n'y en a pas d'autres que lui. L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. " Jésus voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse lui dit : " Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. "

Evangile selon Saint Jean (15, 1-11) « Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit »

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà, vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : " Demeurez en moi comme moi en vous. " De même que le sarment ne peut porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. Comme le Père m'a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour ; comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père et je demeure en son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. "

Texte de profession de foi

Nous savons que cet enfant, comme nous tous, rencontrera les forces du mal : le mensonge, l’injustice, l’erreur, la maladie, la souffrance, le péché.

Nous nous engageons à créer autour de lui un monde moins dur, à faire exister un peu plus de solidarité et de fraternité, à lutter contre toutes les forces du mal. Nous éveillerons en lui des convictions pour lui permettre d’entrer lui aussi dans cette lutte, d’être fort. Nous souhaitons développer chez notre enfant le sens du partage, de la paix, de l’écoute. Nous souhaitons qu’il soit respectueux des autres et sache s’engager pour des combats justes. Nous croyons que l’amour que nous enseigne Jésus peut nous aider à trouver cette voie. Nous pensons que la communauté catholique permet cet accompagnement dans la recherche de sens à donner à sa vie. Nous voulons écarter loin de notre enfant tout ce qui pourrait lui faire du mal, mais surtout tout ce qui pourrait lui donner l’idée de faire mal lui-même. Il nous est difficile de dire aujourd’hui exactement notre foi, mais nous croyons que la vie des hommes a un sens et qu’il est important d’y réfléchir. Nous aiderons Louis dans ce cheminement autant que nous le pourrons.

Texte « Ademar » de Bonos (poète brésilien)

Comme je marchais sur la plage, au soir de ma vie avant de m'enfoncer dans l'océan de Dieu, je me suis retourné et j'ai vu sur le sable l'empreinte de mes pas. Chaque pas était un jour de ma vie et ils étaient tous là, aussi loin que pouvait monter mon regard. Je les ai tous comptés et je les ai tous reconnus, les jours de joie et les jours d'angoisse, les pas assurés et ceux qui trébuchaient. Du plus loin que j'ai vu, à côté de mes traces s'imprimait une trace jumelle et qui m'accompagnait jusqu'à mes derniers pas. C'était les pas de Dieu qui marchait côte à côte comme il l'avait promis tout au long de ma vie. Comme un père accompagne son enfant, il avait marché à mon pas. Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles, il me sembla voir qu'à certains endroits il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable. C'était l'empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes, de souffrance et de deuil, lorsqu'on se sent très seul et abandonné. "Seigneur, ai-je crié, où étais-tu lorsque j'ai tant pleuré ? Pourquoi ne marchais-tu plus à mes côtés ?" Et le Seigneur m'a répondu : "mon enfant bien-aimé, l'unique trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, moi, je te portais dans mes bras."

Prière pour mon enfant

Seigneur, je remets entre tes mains le nom de mon enfant.

Grave-le profondément en toi afin que rien ni personne ne puisse l'enlever.

Protège-le chaque fois que je suis contraint(e) de lâcher sa main.

Que ta force soit toujours plus grande que sa faiblesse.

Je ne te demande pas de lui épargner tout chagrin mais d'être sa consolation lorsqu'il sera seul ou dans la peur.

Garde mon enfant dans ton Alliance, en ton Nom.

Ne le laisse jamais s'éloigner de toi à aucun moment de sa vie.

Seigneur, je remets entre tes mains le nom de mon enfant.

Poème religieux « Vivre »

Une vie qui va,

Une vie qui vient.

Mystère de la vie !

Rien n'est à nous,

Tout est donné,

Merveille de Dieu !

Puiser à la source,

Boire à la source,

Vivre de Dieu !

Aimer simplement,

Aimer vraiment.

Liberté de Jésus-Christ !

Souffle de vie,

Germe d'Amour,

Esprit de Dieu !

Une vie s'en va,

Une vie qui vient…

Bienvenue, xxxxxxxxx,

Dans la grande famille des chrétiens !

Texte religieux « Je te confie cette nouvelle brebis »

A toi Seigneur !

Je te confies cette nouvelle Brebis ;

Qu'elle puisse connaître en toi l'Amour ;

Que le Saint Esprit l'accompagne tout au long de son chemin et l'aide à suivre tes Préceptes ;

Qu'elle n'aie pour guide que Toi ;

Que ce sacrement soit une lumière qui garde son esprit en Eveil ;

Oh Seigneur ! Bénis ce Moment ;

Merci d'accueillir.....dans ta maison comme un nouvel Enfant.

(Dietrich Bonhoeffer) Pasteur protestant, Allemand, emprisonné par Hitler, mort en prison.

Aujourd'hui, tu reçois le Baptême chrétien. On prononcera sur toi toutes les grandes paroles anciennes de la Révélation chrétienne sans que tu n'y comprennes rien. Nous mêmes aussi devons renoncer à comprendre. Les notions de Rédemption, d'Esprit-Saint, de Croix, de Résurrection sont devenues si difficiles et si lointaines que c'est à peine si nous osons encore à parler. Nous soupçonnons un souffle nouveau et bouleversant dans les paroles et les actions traditionnelles sans pouvoir encore le saisir et l'exprimer... Ce n'est pas à nous de prédire le jour, mais ce jour viendra où des hommes seront appelés de nouveau à prononcer la Parole de Dieu de telle sorte que le monde en sera transformé et renouvelé. Jusqu'à ce jour la vie des chrétiens sera silencieuse et cachée. Mais il y aura des hommes qui prieront, agiront selon la justice et attendront le temps de Dieu. Puisses-tu être de ceux-là.

Dans le journal "Témoignage" de l'action catholique ouvrière

Notre combat est rude, mais il n'est pas triste. Par dix, par cent, par mille, nous sommes sur le chemin de ceux qui croient à l'Amour. Un chemin où se mêlent les peines et les joies, les victoires et les renoncements. Si nous sommes sur ce chemin, c'est parce que d'autres hommes nous en ont donné le goût, nous ont appelés. Ensemble, nous avons appris et nous apprenons à croire en l'Homme. C'est à cela que nous tenons et çà passe par un combat. Chercher de cette manière-là et mettre en œuvre ce que doivent être les rapports entre les hommes, les rapports entre les peuples : pour nous, croyants en Jésus-Christ c'est déjà dire quelque chose sur Dieu, c'est déjà accueillir quelque chose de lui.

« Je crois » (du livre « Dieu, personne ne l’a jamais vu » de Alain Patin)

Je crois en ce peuple des hommes...

Je crois qu'au cœur de leurs faiblesses, de leurs douleurs et de leurs trahisons

se déploie une lente ascension;

que les uns par les autres, les uns recevant des autres,

ils font émerger peu à peu l'homme;

que les espoirs les plus fous qu'ils portent,

espoir de paix, de liberté, de réelle fraternité

et de vie pour toujours ne sont pas des leurres,

mais des phares pour appeler leur marche en avant.

Je crois en ce peuple de témoins, au milieu d'eux,

peuple immense, sans frontières de temps ni de lieux;

Je crois en leur parole, quand ils disent t'avoir rencontré;

en leur vie et au poids d'amour qui l'anime;

en eux, au-delà de leurs lâchetés, parce que moi aussi je suis lâche,

Je crois surtout en la force qui les relève

pour repartir après être tombés;

parce qu'ils donnent à d'autres le goût de faire la route avec eux.

Je crois en Toi, Père,

tu es ce quelqu'un au milieu de nous que nous ne connaissons pas;

tu laisses voir la trace de tes pas dans notre humanité en devenir;

tu fais entendre ta voix dans le peuple de tes témoins.

Je crois en Jésus, le fils de ton Amour, né au cœur de ton peuple,

En lui, tu t'es montré, Père attentif et tendre,

inquiet de notre bonheur, soucieux de notre liberté,

bouleversé par nos faiblesses;

En lui, tu as manifesté la gratuité de tes dons;

il s'est donné jusqu'au bout, jusqu'à la croix

et au-delà de ce refus, il a surgi,

de nouveau offert à tous, pain pour la route;

En lui, tu as révélé ton Souffle puissant,

capable de soulever toute la pâte humaine,

pour la mener à ses rêves les plus ambitieux.

Je crois en Toi, Dieu-amour parce que, le premier, tu crois en nous !

ETRE RECONNU, AVOIR UN NOM... (La jeunesse ouvrière / Mars-Avril 1997)

A notre baptême, nous recevons un nom. Nous ne sommes plus isolés

dans la foule. Dieu nous reconnaît par notre nom.

Par le baptême, nous acceptons d'entrer dans le combat contre tout

ce qui détruit l'Homme. On a besoin de se savoir aimé et reconnu

pour tenir. La vie de Jésus peut faire germer et grandir toutes les possibilités

immenses qui sont en chacun de nous. Personne ne peut accepter

que sa vie soit inutile mutilée.

Par le baptême, nous-:Sommes EMPORTES par l'Esprit de Jésus

dans une aventure nouvelle et sans cesse à découvrir.

Le baptême se vit chaque jour : il n'est jamais terminé.

Sur la route Quelqu'un attend... Il s'appelle JESUS-CHRIST. Il n'a

qu'un seul visage... Celui de la SOLIDARITE et de l'AMOUR.

Prière au cœur de l’histoire des hommes

"Ils ont marché au pas des siècles vers un pays de joie..."

Oui, Père, nous chantons cette immense marche

Pour que tu accompagnes de ta présence...

Tu étais là, avec quel amour, avec quelle patience

Quand nos ancêtres lointains, lentement, lentement,

Ont mis des siècles et des siècles pour devenir des hommes debout,

libérant leurs mains pour le partage

et leurs visages pour le sourire...

Tu étais là avec quel amour, avec quelle patience,

Quand ces hommes debout, lentement, lentement,

Ont fait de leurs cris un langage,

de leurs voix des chansons,

de leurs doigts des fresques...

Tu étais là, avec quel amour, avec quelle passion

Quand des esclaves, lentement, lentement,

Se sont redressés et ont dit non à l'exploiteur,

Quand ils ont brisé leurs chaînes,

Quand ils ont crié pour la première fois "liberté" !

Tu te souviens encore de cette lueur en leurs yeux...

Tu étais là, avec quel amour, avec quelle passion

Quand, libérés, lentement, lentement,

Ils ont forgés ensemble des projets fantastiques

Et qu'ils se sont mis à bâtir leur histoire!

Tu te souviens aussi de cette chaleur en leurs cœurs...

Tu es là toujours, avec quel amour, avec quel appel

Quand nous voici, hommes encombrés et empâtés,

Manquant d'ardeur pour poursuivre la marche,

Et que, lentement, lentement, nous nous résignons

Courbant à nouveau le dos, murés dans le silence,

Prêts à de nouveaux esclavages, tentés par le frileux repli sur soi;

Laisserons-nous la raideur, le mutisme,

La nuit et le froid,

Envahir à nouveau notre monde?

Montre à nouveau ton visage,

Fais entendre ton appel

Et répands la force et la chaleur de ton Souffle...

Alors nous reprendrons, lentement, lentement,

Cette longue marche en avant,

Pour habiter avec toi.

« Avant même d’être né, j’étais déjà aimé » de Louis de la Bouillerie

Quand tes fils et tes filles diront "Mais cela est impossible, C’est au-dessus de nos forces. Nous avons été baptisés dans l’impossible. "Tu pourras leur affirmer, En pénétrant de ton regard leur regard " Oui, cela était impossible. Mais en nous la grâce Fut plus forte que nous." Alors, si tes fils et tes filles Rencontrent un jour ta faiblesse, Ils ne te fuiront pas. Ils viendront t’écouter et te voir. Et chaque jour, Chaque infime victoire Les plongera dans l’admiration. Alors ils se diront "Quels pouvaient être ces hommes, Quelles pouvaient être ces femmes, Qui ne cessaient point d’être faibles Mais que chaque matin recréait Plus vivants que leur propre vie, Plus forts que leurs propres forces ?" Et s’ils disent, tes fils et tes filles." Montre-nous cette alliance impossible De l’eau et du feu. Montre-nous ton Dieu impalpable !" Et s’ils ne peuvent plus y croire Tu pourras leur répondre En pénétrant de ton regard leur regard " Nous n’avons pas dit : Je crois, Mais : Nous croyons Ni : J’aime, Mais : Nous aimons. Une source nous devançait. Elle fut en tous deux si pressante Qu’en croyant l’un dans l’autre Jusqu’à aimer, Nous avons aimé l’un par l’autre Jusqu’au seuil où l’on croit." Alors tes fils et tes filles Connaîtront cette paix, Cette joie d’un être qui peut se dire Et se redire dans la vie Avant même d’être né, déjà j’étais aimé.

« Le Dieu de l’enfance » de Charles Bobin

Et l’enfant grandit. Il grandit comme grandissent les enfants : comme un arbre, plongeant les racines de ses bras dans la terre maternelle, puisant sa nourriture dans les sous-bois d’une parole, multipliant les attaches, élevant les branches de ses pensées dans la lumière du dehors.

L’enfance est ce qui nourrit la vie. Qu’est-ce qui nourrit l’enfance ? Les parents et l’entourage, pour une part. Les lieux, la magie des lieux pour une autre part. Et Dieu pour le reste qui est presque tout.

Moins le Dieu de la Bible, un Dieu jardinier, bâtisseur, que le Dieu imprévoyant des pluies d’été et des premiers chagrins, le Dieu braconnier du temps qui passe. Un Dieu comme une mère un peu folle, un Dieu comme une mère qui donnerait dans le même geste une caresse et une gifle.

Ce Dieu-là est le premier rencontré dans la vie, avant l’autre, bien avant l’autre. C’est le même en plus vrai, en plus proche. On peut négocier avec le Dieu de la Bible.

On peut faire des affaires avec lui, engager des pourparlers, rompre et reprendre. On peut même lutter avec lui en pariant sur sa faiblesse. Mais avec le Dieu nourricier de l’enfance, on ne peut rien. Il est la part non-maitrisée de l’enfance, la part non décidée de l’éducation et c’est la part de l’infini.

Il n’y a pas à croire en lui. Croire c’est donner son coeur. Ce Dieu des heures simples a pris le coeur de l’enfant au berceau.

L'enfant te parlera de Dieu

L’enfant a le regard qui porte loin

Sa voix de vérité dit la vérité du monde

Ecoute cette voix

Elle dit que l’univers a un visage d’homme

Qu’il y a des étoiles dans les yeux

Et que les yeux sont une voix lactée

Elle dit que l’infini ressemble à l’homme

Et que l’homme est comme l’infini

Ecoute cette voix

Elle sait mieux que toi

Que le miracle ouvre la porte à la raison

Et qu’il n’est de valeur que celle du coeur

Ecoute cette voix

Qui pose les questions

Et connaît toutes les réponses

Apprends-lui simplement ce que tu sais

Si peu de choses

Un mot, un outil, un geste

Et l’enfant apprendra tout le reste

La bonté

La faiblesse

Et sans le nommer

Il te parlera de Dieu.

"Tu es irremplaçable" de Michel Quoist

Si la note disait : Ce n’est pas une note qui fait une musique... Il n’y aurait pas de symphonie. Si le mot disait : Ce n’est pas un mot qui fait une page... Il n’y aurait pas de livre. Si la pierre disait : Ce n’est pas une pierre qui peut monter un mur... Il n’y aurait ni maison ni église ni cathédrale. Si la goutte disait : Ce n’est pas une goutte d’eau qui peut faire une rivière... Il n’y aurait pas d’océan. Si le grain de blé disait : Ce n’est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ... Il n’y aurait pas de moisson. Si l’homme disait : Ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité... Il n’y aurait jamais de justice et de paix, De dignité et de bonheur sur la terre des hommes.

Comme la symphonie a besoin de chaque note, Comme le livre a besoin de chaque mot, Comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau, Comme le moissonneur a besoin de chaque grain de blé, L’humanité toute entière a besoin de toi, là où tu es Et on pourrait ajouter : là comme tu es, avec ta joie, ton espérance, ta souffrance, ta misère, ta vieillesse ; L’humanité toute entière a besoin de toi, car tu es unique. Aimé de Dieu et donc irremplaçable.

Grains de vie

Si un enfant vit dans la critique, il apprend à condamner. Si un enfant vit dans l’hostilité, il apprend à se battre. Si un enfant vit dans le ridicule, il apprend à être gêné. Si un enfant vit dans la honte, il apprend à se sentir coupable. Si un enfant vit dans la tolérance, il apprend à être patient. Si un enfant vit dans l’encouragement, il apprend à être confiant. Si un enfant vit dans la motivation, il apprend à se faire valoir. Si un enfant vit dans la loyauté, il apprend la justice. Si un enfant vit dans la sécurité, il apprend la foi. Si un enfant vit dans l’approbation, il apprend à aimer. Si un enfant vit dans l’acceptation et l’amitié, il apprend à trouver l’amour dans le monde.

Sois béni

Sois béni ...

Avant c'était la nuit,

Mais regarde aujourd'hui,

Si tes amis sourient

C'est que Dieu t'as choisi.

Le signe de la croix

Qu'on tracera sur toi

Sera comme une étoile

Et guidera tes pas

Et ces bougies-lumières?

Elles sont une prière

Qui monte de la terre

Vers Dieu notre Père

lui dire que nous sommes frères

Cette eau d'éternité

source de pureté

fait que tout a changé

Car tu es baptisé

Enfant illuminé

L'esprit qui souffle en toi

T'apporte cette même foi

Qui nous donne la joie.

Nous unissons nos voix

de baptisés pour toi

Sois béni ...

Car Dieu est ton ami